Ensam propose des contrats pour les PME tentées par « l’industrie du futur »

13 janvier 2020

Alexandre Rigal, directeur général délégué d’Arts et Métiers Sciences et technologies

L’école a décidé de s’appuyer sur les diagnostics « Industrie du futur » réalisés par les régions depuis 2015 pour proposer aux entreprises des prestations adaptées à leurs besoins. Les entreprises de la région Grand-Est devraient être les premières à en bénéficier.

Comment passer du constat à la solution ? Depuis 2015, les régions proposent de réaliser des « diagnostics Industrie du futur » aux PME et ETI de leur territoire. Objectif : mesurer, pour chacune, le bénéfice à investir dans de nouveaux équipements « 4.0 », type IoT ou impression 3D, ou à réorganiser leur appareil productif. Le programme financé par Bercy, et conduit par l’Alliance du futur, devrait permettre « diagnostiquer » 10 000 entreprises entre 2015 et 2020. Alors que s’achève cette première phase, les solutions manquent pour accompagner les entreprises vers l’étape suivante. Les Arts et Métiers veulent ainsi proposer à ces entreprises de réaliser avec elles les projets de développement technologique.

L’École a ainsi lancé « Tech to PME ». Ce programme propose aux PME et ETI de les accompagner dans la mise en place des solutions « 4.0 ». Concrètement, il consiste à s’appuyer sur les diagnostics pour faire intervenir un élève-ingénieur auprès de l’entreprise, pour lui permettre de passer à l’action. Le ou les plusieurs étudiants pourra une fois le contrat avec l’entreprise signé s’appuyer sur les laboratoires et plateformes technologiques d’Arts et Métiers pour mener à bien leur tâche. Ce programme permet aux Arts et Métiers de mettre davantage ses équipements de recherche au service des entreprises. « Nous voulons mettre notre ‘’produit’’ sur le marché » résume Alexandre Rigal, directeur général délégué de l’école. Surtout, elle met en avant sa capacité à s’adapter aux moyens souvent limités de ces acteurs. « Nos offres de recherche partenariale effrayaient un peu [les PME]. Elles n’ont souvent besoin que d’un simple accompagnement et d’une expertise technique » explique Alexandre Rigal.

[Les collectivités] doivent nous voir comme une boîte à outils

Alexandre Rigal

Grand-Est va tester « Tech to PME »

L’école souhaiterait proposer son offre à l’ensemble des régions, par l’intermédiaire de ses 11 sites en France. Objectif : transformer l’image des Arts et Métiers auprès des institutions et des entreprises. L’école souhaite devenir un véritable partenaire économique. « Les collectivités nous voient encore comme une simple école d’ingénieurs. Elles doivent aussi nous voir comme une boîte à outils qui les aideront à attirer plus d’entreprises sur leur territoire » explique Alexandre Rigal. C’est avec la région Grand-Est que les discussions sont les plus avancées. Les Arts et Métiers discutent également avec Bpifrance.

Retrouvez les autres actualités thématiques de poC média

Inscription Newsletter

Vous souhaitez suivre l'actualité des technologies deeptech ?

Recevez gratuitement une newsletter par semaine

Je m'inscris
Fermer