La Satt de Nouvelle-Aquitaine inaugure son incubateur deep tech

6 juillet 2020

Nicolas de la Fuente, directeur de l’incubateur

Les Satt continuent de perfectionner leurs méthodes d’accompagnement de start-up deep tech. La Société d’accélération du transfert de technologies Aquitaine Science Transfert (AST) vient d’inaugurer son incubateur deep tech, baptisé « Chrysa-link ». Le projet a été financé dans le cadre de l’appel à projets SIA, lancé en 2019 par le programme des investissements d’avenir (PIA). L’appel, doté de 50 millions d’euros, visait à financer des structures d’accompagnement de projets de création de start-up deep tech. Les neuf lauréats du premier appel ont été rendus publics en début d’année.

L’incubateur Chrysa-link, porté par un consortium réunissant la Satt, des technopoles et l’agence de développement économique (ADI-NA) de la région, est complémentaire des autres structures d’accompagnement de Nouvelle-Aquitaine. « L’incubateur est positionné sur la création de start-up deep tech, et non pas de start-up issue de l’écosystème de la French tech », explique Nicolas de la Fuente, le responsable de Chrysa-lynk. Les start-up sélectionnées seront portées dans leur grande majorité par des acteurs de la recherche publique. 

Un accompagnement de 18 mois

Les porteurs de projets bénéficieront d’un accompagnement de longue durée, de l’ordre de 18 mois. Ils assisteront à cinq ateliers thématiques : la constitution de l’équipe, le positionnement de marché, la préindustrialisation, la protection de l’innovation et le financement de l’activité. Les « incubés » pourront également participer à des « lunchs collaboratifs », moments d’échanges avec leurs homologues ou d’anciens « incubés » et des experts sur des thématiques libres.

Les projets bénéficieront également d’un apport financier pour, d’abord, les structurer, puis pour faciliter la réalisation d’un prototype. Cette deuxième phase pourra bénéficier d’un investissement pouvant aller jusqu’à 500 000 euros. Au total, la Satt veut accompagner une dizaine de projets de start-up par an. Elle espère à terme financer cette activité en partie grâce aux royalties tirées des brevets déposés, voire aux retombées de sa participation financière à certains projets.

Une structure complémentaire

L’incubateur permet aujourd’hui de combler un manque régional en matière d’accompagnement de start-up deeptech, ceci depuis la disparition de l’incubateur IRA. Cette structure renforce également les compétences de la Satt sur l’accompagnement de start-up deep tech, une activité que maîtrisent déjà d’autres Satt : Linksium à Grenoble ou Pulsalys à Lyon. D’ailleurs, celles-ci ont aussi été sélectionnées par l’appel SIA.

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